Quels couteaux pour bien débuter en cuisine ? Le trousseau essentiel à avoir chez soi
On sous-estime souvent l’impact d’un bon couteau jusqu’à ce qu’on le tienne en main. Il suffit d’un filet de tomate parfaitement tranché ou d’un oignon haché sans effort pour comprendre à quel point l’outil change tout. Pourtant, face aux rayons débordants de modèles en tout genre, il devient difficile de savoir par où commencer. Pas besoin de remplir un bloc entier : quelques bons couteaux bien choisis suffisent pour cuisiner presque tout.
Le couteau du chef est le pilier du plan de travail
C’est lui qui revient tous les jours sur la planche. Un bon couteau de chef, avec une lame large d’environ 20 cm, coupe, émince, cisèle… tout ce que vous jetez sur sa trajectoire. Poivrons, carottes, herbes, poulet : il fait presque tout. Mais attention, tous les modèles ne se valent pas. Les bons couteaux de cuisine se repèrent au toucher : un équilibre naturel entre lame et manche, une prise confortable, et surtout une lame qui ne vous fait pas forcer.
Si vous n’avez qu’un budget pour un seul couteau, commencez par celui-là. Il changera votre façon de cuisiner. Vous pouvez par exemple opter pour la gamme Arcos, vous n’aurez aucune difficulté pour dénicher la perle rare.
Le petit couteau d’office est un indispensable
Dans les tiroirs bien pensés, on trouve toujours un petit couteau d’office. Léger, précis, il sert à éplucher, détailler, trancher de petites pièces. Là où le grand couteau paraît trop imposant, lui se faufile partout. Pour tourner une pomme de terre, peler une pomme ou découper une gousse d’ail, c’est le compagnon idéal.
Un modèle simple, avec une lame fine et lisse de 8 à 10 cm, suffit largement. Inutile de viser haut de gamme, tant que le tranchant reste net et facile à aiguiser.
Le couteau à pain : souvent négligé, pourtant vital
Qui n’a jamais tenté de découper un pain de campagne avec un couteau lisse ? Le massacre est garanti. Le couteau à pain, avec sa lame longue et crantée, traverse les croûtes les plus épaisses sans émietter la mie. Il s’utilise aussi pour les brioches, les tartes et même les tomates, quand celles-ci se montrent un peu trop mûres.
Même si vous n’êtes pas un boulanger, ce couteau vous rendra service plus souvent que vous ne le pensez. Et comme sa lame s’use lentement, c’est un investissement durable.
Comment les choisir sans se tromper ?
Prenez-les en main si possible. Le poids, l’équilibre, la sensation dans la paume : tout compte. Préférez les lames forgées plutôt que découpées, surtout pour les couteaux principaux. Le manche, lui, doit tenir sans glisser, même avec les mains mouillées. Oubliez les sets de dix couteaux inutilisés : mieux vaut trois bons alliés que toute une armée de lames médiocres. Même les versions onéreuses qui ne semblent pas premium sont à délaisser.
Un couteau de chef, un couteau d’office, un couteau à pain. Avec ce trio, vous êtes armé pour 95 % des tâches en cuisine. Le reste ? Ce sera du confort en plus. Mais pour bien débuter, c’est ce socle qui compte. La bonne lame au bon moment, c’est aussi ça, le plaisir de cuisiner.